Historique

 

 

Les différentes conclusions des diagnostics et études menées depuis ces 10 dernières années sur le sujet du chauffage urbain sont unanimes sur le résultat.

L’ensemble des bureaux d’études nous préconise de revoir notre stratégie de production de chauffage pour les raisons suivantes:

Coût du MWh trop cher  pour un réseau de chauffage urbain

Fait déclencheur

En 2004, le service technique a réalisé un inventaire sur les différentes problématiques des installations techniques du site en se basant sur :

·    Le diagnostic réalisé en 2002 par BEFS.

·    L’inventaire des dysfonctionnements récurrents via la maintenance.

·    L’analyse des consommations.

Un premier constat révèle, sans en mesurer l’ampleur, les éléments suivants :

·    problème d’accessibilité et de ventilation des vides sanitaires en fermant les réseaux,

·    vétusté des différents réseaux primaires (chauffage, adduction d’eau, gaz, boucle haute tension, etc…), et secondaires (sous-station, distribution, etc.),

·    obsolescence et mauvaise performance des modes et systèmes de chauffage, climatisation et ventilation,

·    consommation d’énergie non maitrisée.

 

Compte tenu du réagencement des surfaces des bâtiments, de la volonté de la direction de l’époque qui voulait remettre à niveau ses différentes installations en tenant compte des évolutions et aménagements futurs des locaux, il a été décidé de lancer un diagnostic et une étude sur les différentes problématiques identifiées.

Rappel des résultats des études sur le sujet
“production de chauffage”

En 2005, il a été donc confié une mission d’étude et de conseil au bureau d’études BETEREM sur les problématiques identifiées en 2004.

Les objectifs donnés au bureau d’études étaient les suivants :

·      Conseiller la Maîtrise d’Ouvrage sur les grandes orientations possibles.

·      Etablir un pré-programme fonctionnel (technique, financier, calendaire), dans le but de disposer d’un schéma cohérent de remise à niveau du site concernant les thématiques abordées.

 

Au travers de sa mission le bureau d’études BETEREM a examiné vers quelle énergie il serait intéressant de s’orienter ; pour exemple : ci-dessous les choix potentiels qui ont été étudiés :

·      Maintien du réseau de chauffage urbain de RANGUEIL.

·      Gaz naturel.

·      Fuel domestique.

·      Solaire.

·      Bois.

·      Cogénération.

·      Pile à combustible.

Une première préconisation de BETEREM nous est fournie sur le choix et le coût d’une production de chaleur.

Chaufferie mixte bois-gaz ayant pour avantage :

·      un coût de l’énergie de 15 € HT/MWh

·      Coût d’acquisition de 1 490 K€ HT.

·      Temps de retour d’investissement d’environ 7 ans.

·      Economie brute annuelle d’environ 145 K€ HT/an.

 

 

En 2006, une mission sur la rédaction d’un plan directeur d’aménagement est confié au Cabinet URBANE, mandataire du marché. Il reprend à sa charge l’ensemble des études réalisées et confirme par la suite l’intérêt de réalisé cette chaufferie bois-gaz au plutôt (échéance de 2010).

 

En 2007 (27/11/07), la décision a été prise d’initialiser l’opération réseaux en lançant une mission de programmiste sur la réfection des réseaux primaires et l’acquisition d’une chaufferie répondant aux contraintes du développement durable.

Cette mission a été confiée au bureau d’étude Gestion Conseil Bâtiments. Le résultat de l’étude propose deux solutions :

·      Une chaufferie gaz qui à pour avantage un temps retour sur investissement plus rapide.

·      Une chaufferie bois-gaz qui répond aux contraintes environnementales tout en restant dans l’enveloppe financière du projet.

Le programmiste confirme que le maintien du raccordement sur le réseau de chauffage urbain reste une solution anti-économique.

 

En 2008, la maîtrise d’œuvre est notifiée au bureau d’étude mandataire CAPINGELEC sur la base du programme validé.

Lors des études préliminaires CAPINGELEC, nous fournit un document d’étude détaillé comprenant :

·    Etat des lieux.

·    Etude des besoins énergétiques.

·    Etude de la production de chaleur.

·    Etude économique.

·    Conclusion

 

La conclusion de CAPINGELEC est la même que celles recensées depuis 2004.

“Déconnection du réseau de chauffage urbain en privilégiant une solution de production indépendante du type bois-gaz ou gaz”.